dimanche 14 janvier 2018

Sacré Coeur




Crucifix, Cimabue, Santa  Croce de Florence.



J'entends tant de questions dans la meute aux abois,
Tant de tristes détresses,  ô terrible énigme,
Est-ce la faux qui sauve où le faux sonne en dogme?
La solution finale réside en ce bois.

Bien sûr seule la mort est l'ultime réponse,
Le dernier grand brasier, la gerbe d'étincelles,
L'aurore renaissante , l'aube jouvencelle,
L'Ange exterminateur de sa trompe l'annonce.

Son sacrifice est vrai, ma seule certitude
Réside en cet ailleurs promis aux multitudes,
Ce mot d'amour sanglant exsudé du seul coeur,

Ce  coeur qui tant m'aima qu'en  suinte  l'orifice,
Qui enseigne en saignant les dévots à l'office,
Son pardon irradie crucifiant la rancoeur.


8 commentaires:

  1. Putain, tu me donnes presque envie de me faire crucifier !

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    1. C'est bon , c'est déjà fait, un Marginal se doit d'être original!

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    2. @LMM a comme Orfeenix toujours une connotation sexuelle pour moi qui le lis...

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    3. Eros etThanatos,what else?

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  2. Bonjour Isabelle,

    Superbe poème écrit avec coeur, Musique grandiose, Magistral...
    Te lire est un enchantement...Sacré...

    Poétiquement,

    Maxence

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    1. Maxence, tu me manques tellement, pourquoi n'écris tu plus jamais? Je m'ennuie de tes textes, mes vers sont exsangues, j'ai chassé tous mes faux amis,si nous faisions de la poésie tous les deux, à tour de rôle , sur nos sites, j'ai besoin d'un vrai poète, j'ai besoin de toi.

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  3. Orfeenix, puis-je citer ce poème, évidemment en italiques et avec ta signature, dans le très long texte que j'achève, sur le thème de l'occulte, de la sexualité et la spiritualité, entre diverses citations d'Artaud, de D'Avila ou ceux de la petite Thérèse ? J'attends ton accord...et j'oubliais, en étant excellente compagnie de deux autres contemporains que tu connais bien, merci de ta réponse ! Je ne comprends d'ailleurs même pas que tu n'aies pas été amenée à faire un recueil, étant donné que tu planes en poésie complètement au-dessus du lot ! Entres autres de certains poètes gauchistes bretons dont j'ai su, sidéré, qu'ils ne me piffaient pas. Il faut dire que parmi ceux-là figure une ancienne copine, "poète", toujours aussi marxiste et qui a dû bien me casser à droite, à gauche. Il serait d'ailleurs assez drôle que j'aille écouter leur prose à Quimper ou ailleurs... Tout ça, c'est bobo, merdouillis et compagnie, et à 1000 lieux de tes écrits...

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    1. Pardonne moi, prends et puise bien sûr, mes absences s'expliquent par le devoir d'état,je me donne à mes proches et m'éloigne de la toile, merci d'être là

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