Corot: Orphée ramenant Euridyce des enfers.
On me dira qu' aimer et ce qu' il en résulte
Est plus cendre de pluie que lueur au foyer,
Lutter pour rester soi, pour l' autre guerroyer,
Réenfanter le jour des longues nuits adultes.
On me dira qu' aimer c' est ouvrir à la peur
De frémir pour un autre à jamais essentiel,
Des yeux toujours levés pour supplier le ciel,
A jamais prisonniers de fictives vapeurs.
On me dira qu' aimer c' est s' offrir à l' attente
Des continuels retours et des cent pas perdus,
Des obsessions d' horloge aux élans éperdus,
Sous des soleils trop secs ou des ondées battantes.
On me dira qu' aimer c' est rendre à la folie
La part qu' on doit à Dieu ou à quelque César,
C' est prendre à l' infini sa portion de hasard
Pour étendre le temps aux terres abolies.
On me dira qu' aimer c' est se faire parjure
De tous les vieux crédos pourtant bien incrustés,
Pour le nouvel Adam renier la vétusté
D' anciennes libertés jusqu' à leur faire injure.
Je n' entends que mes pleurs quand tu n' étais pas là,
Mon coeur déshydraté, mon corps hurlant famine,
Mon âme inanimée que la mort contamine
Tout ce que Dieu seul sait,amen qui s'inhala.
Aimer c'est aimer un être libre...^^
RépondreSupprimerMême libre de soi.
Besos ma belle Isabelle ♥
Je ne sais pas où tu vas puiser tes maximes atemporelles riches d' une telle vérité mais je suis heureuse d' être ton amie, tu as tout à fait raison, j' ai méprisé les femmes qui prétendaient mériter toutes les attentions et qui rendaient l' autre esclave, et je me rends compte qu' il faut que je me batte pour ne pas devenir comme elles, ce n' est pas facile d' aimer, le libertinage irréfléchi est autrement plus confortable!
RépondreSupprimerJe crois que certain(e)s cherchent la facilité, dans la liberté ou les dogmes, d'autres à progresser. Je crois aussi que la vérité est dans le dosage des deux.
SupprimerMais c'est pas facile, comme tu dis...^^
(Pour mes maximes, je ferme les yeux et j'essaye de réfléchir à illustrer la meilleure idée possible pour la situation !)
Alors continue de réfléchir " eyes wild shut", je crois que je peux m' exprimer au nom de toutes tes moussaillonnes et t' affirmer que ça nous convient! Merci pour tout mon pirate.
RépondreSupprimerc'est si beau tous ces mots...
RépondreSupprimerje ne me pose plus toutes ces questions moi...
je l'aime depuis si longtemps, je n'étais qu'une petite fille, il m'a pris la main, m'a fait valser, m'a emporté... aujourd'hui il me porte !
je sais juste que j'ai toujours peur qu'il lui arrive quelque chose parce que si j'ai survécu à tout, ça je n'y survivrai pas..
bref, ça doit ressembler à tes mots :-)))
aime, fonce, et ne te poses pas de question, ça use...:-)
bisous à notre cher Pirate..bisous Isabelle la belle
La beauté est simple, comme je t' envie! Je pense que tu te bats tellement pour l' essentiel que tu sais discerner le futile, je pense que tu as déjà ton lot de souffrances et j' espère que la présence de ton homme les compensera éternellement!Continue de rayonner de bienveillance et de courage, mille sourires Nanou!
RépondreSupprimer... Et si Dieu est Amour, qu'il te soit bon et miséricordieux, grande sœur...
RépondreSupprimerJulien! Te revoilà mon bouddhiste catholique oeucuménique universel préféré! Quel joie de te revoir, ta poésie me manque!
SupprimerOrfeenix, d'un seul élan je vous lis, "on me dira
RépondreSupprimerqu'aimer", quelle belle entrée
j'aime beaucoup,
alors "on me dira qu'aimer...
Chère Brigitte, j' oscille toujours entre un sourire esquissé et une ébauche de larme quand je lis vos jolis mots, ici ou sur votre site!
SupprimerChère Orfeenix, vous êtes si généreuse.
SupprimerAimer est récompense dans l'attente libre pour celui ou celle qui sait attendre, car l'amour est sacrifice! Souvent on dit:l'amour est long à naître, car les conditions de liberté sont justement endurance et contrainte!
RépondreSupprimerTout en toi Isabelle est liberté, tout en toi est amour!
Je crois me rappeler quand tu disais: "Que jamais on ne nous dicte notre conduite et que l' on décide de ce qui est digne ou pas de nous. Liberté."
Je retrouve le bon vieux temps de mon ancien blog où les commentaires étaient plus intéressants que le billet! Je crois que c' est la peur qui emprisonne, et en cela, je ne suis pas libre...
SupprimerCela n' a pas de rapport mais quand je vais sur ton site je vois l' infini d' une mer bleue sans avoir accès au texte, est-ce normal ou est-ce ma connexion qui me joue des tours?
C'est vrai Isabelle, ce que tu signales pour la mer infinie sur mon blog, n'est pas normale,mais si tu poursuis la visite jusqu'au milieu du parcours, tu atteindrais mon jardin..
SupprimerBises Isabelle!
Pendant deux bonnes semaines, je n'ai pas pu remedier à cet mer infinitésimale! Et bien, Et bien, il a suffit que tu en parles, pfiit! C'est réglé!
RépondreSupprimerOui!!! j' y suis retournée avec mon baluchon prête à bivouaquer jusqu' à la plage sous les pavés mais en fait je me suis retrouvée tout de suite dans cette oasis paisible et rafraîchissante!
SupprimerJ'aime t'entendre parler d'amour.
RépondreSupprimerBzz
Christophe, tu es bien placé pour savoir qu' on ne trouve pas d' inspiration plus chargée de sincérité.
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Je me suis fait avoir une fois avec ce genre de coms et c' est la dernière, sachez donc que vous perdez votre temps en venant ici.
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