mardi 24 avril 2012

le maillon manquant

Toussaint Dubreuil: Orphée charmant les animaux de sa lyre.

 Ni amphibien saurien surgissant de sa conque,
Ni singe délaissant sa marche à quatre mains,
Ni emplumé bavard poussant au lendemain
Des grandes glaciations un cri humain quelconque;

 Aucun ballet nuptial, aucun artisanat
 Nulle toile tissée, nulle aquatique danse,
Nulle stridulation de la nocturne transe
 Inspirant au poète mille " hosanna ",

 N' est le maillon manquant des chaînes qui libèrent.
 Je crois à l' arrondi des mots des parchemins,
 Au cercle enluminé au bout de tout chemin,
 A la lyre d' Orphée qui dompta le Cerbère.


 

10 commentaires:

  1. "Suis un maillon des mers au tricorne protecteur, je vois ta barque des mots accoster mon navire et tu montes sur mon coeur..."

    Ah mais, ça fait bien ces rimes enchanteresses, ça change des joutes électorales ! Concernant un manquant, tes billets disparaissent tu es vraiment une magicienne des mots Orfée :))
    Besos ♥

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  2. Mon moussaillon des mers, la chaîne du coeur n' est jamais rompue!
    La " magicienne" du web s' est surtout coltinée une blague des sorciers des blogs qui me collent malgré moi une nouvelle moûture ingérable, c' était plus facile de graver la pierre au burin, évolution, qu' ils disaient!

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  3. Je ne prétends pas imaginer un instant être un tant soit peu un petit maillon même un peu faible, mais franchement, juste avant que je ne te poste ce comment , j'ai réalisé qu'il me manquait un maillon à moi, pendant que je naviquais sur mon micro! Il faut dire que ne t'ayant pas affiché à droite de mon blog pour suivre mes blogs préférés, j'ai peur d'un "loin des yeux loin des...", déjà que la distance est longue pour traverser la méditerranée!
    Tes poèmes sont toujours profonds et je m'en inspire comme d'un besoin vital avec la cacophonie qui nous assaillent de certains trublions sortis peut être de la cuisse de Jupiter!Dieu merci il y'aura toujours la lyre d'orphé-nix! Je t'embrasse bien fort Orphé..
    J'oubliais: je n'arrive pas à poster un commentaire sur le bolg du pirate, si tu le vois, passe lui le bonjour fraternel!

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  4. Jamais loin du coeur, Bizak, dès le début, tu te souviens sur l' autre blog, ta douceur et ton humour m' ont fait du bien, et je me souviens avec émotion de la création de ton propre blog rempli de sagesse et de bonté.Définitivement, tu es quelqu' un de bien!
    En ce moment il est très difficile de pratiquer blogger, j' ai aussi du mal à commenter sans être déconnectée, tu peux peut être essayer de cliquer gauche sur commentaire et ouvrir dans un nouvel onglet, sinon je pense que notre pirate serait heureux de t' avoir en ami facebook et tu pourrais commenter ses textes sur son mur, il met des liens.Je t' embrasse avec une amitié tendre et sincère.

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  5. Que ta plume enchanteresse te rende thaumaturge et te libère de ton bestiaire démoniaque...

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    1. J' en ai quelques uns de féériques autour de moi que je vais quand même garder!

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  6. Superbe ! Je trouve ce poème particulièrement bien tourné.
    Les mots de ces quatrains coulent tout seuls.

    Puis le thème est très bon, moderne, et la chute dans la dernière strophe également.

    A bientôt.

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    1. Hou mais vous êtes remonté à ma préhistoire, c' est méritant! Merci en tout cas, je suis heureuse de cette rencontre bloggesque.

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  7. Comme je l'ai dit, le titre et le thème développé me plaisent beaucoup.

    J'aime bien que des domaines en apparence contradictoires, ici la science et la poésie, se rencontrent. Puis faut dire que c'est bien fait !

    Je suis heureux aussi de cette découverte, mais préfèrerais autant être tutoyé :-).

    Au fait, pour mon commentaire précédent : *coulent tout seul.

    A bientôt.

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    1. J' aimais bien l' époque où la mathématique était indissociable de la poésie...Le tutoiement me convient tout à fait!

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Lâche toi de toute façon tu es modéré...