De la Tour: Marie MadeleineUn soir de sang, le jour s' épanche,
Feu crépuscule, ombre dorée,
Blafarde lune, oeil abhorré,
Feras tu rougir ma nuit blanche?
Le temps s'écoule en perfusion,
Imagerie interstellaire,
Ombre et lumière gémellaires,
Bercez moi de vos illusions.
Entre lave et gelée, quel choix!
Ma délictueuse Psyché,
Idolâtre de Manichée
Ce sombre dilemne t' échoit,
Plus blanche et pure que rosée,
De l' aube au soir toujours en friches,
Jamais la ténèbre ne triche
Une fois l' aurore arrosée.
Quand le couchant mon ciel irise,
Le noir, le blanc entrent en guerre,
Je refuse l' instinct grégaire,
Accordez vous car je suis grise.
Je vaquais à mon surf du soir quand je tombe sur ton grimoire virtuel avec ces vers fraichement griffés, alliant la noirceur du triangle des bermudas et le pimpant de la jouvencelle fraichement couchée dans le foin ^^
RépondreSupprimerBelle vidéo en plus, mes yeux et mes oreilles sont encore ébouriffés, Gilliam ou Lynch ont du passer par là :)
Besos Orfeenix des temps suspendus ♥ (Ouïlle)
Mais non, pas "ouille", je ne te laisserai jamais tomber, mon pirate, entre " Brazil" et " Mulholland drive" tes références me parlent!
RépondreSupprimerPoème decriant le grand dilemme de la vie quand le choix est manichéen! Le choix des extrèmes ne laissant place à aucune tergiverstion! Mais j'ose espérer que la vie n'est pas grise mais alternante et nous permet de toujours admirer le coucher du soleil et son lever, la nuit et le jour, et que la finalité c'est l'amour qui prime!
RépondreSupprimerJe sais, Isabelle, j'ai tenté l'absurde en dissertant sur le dilemme qu'il y'a entre le coeur et la raison, mais aujourd'hui, c'est le coeur qui a parlé surtout!
Tes poèmes, Isabelle, sont toujours d'une profondeur intergalactique! Je te fais mes bises sidérales.
Je sais bien que tu es un homme de coeur! Moi aussi je vois le vie en couleur, " grise" est un mauvais jeu de mots pour dire que l' on est ivre mais que l' on aime les nuances, J' ai beaucoup de contradictions entre l' excès et la mesure alors j' exorcise mes déchirements par l' écriture, moi qui ne suis pas aussi sage que toi
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