mercredi 2 novembre 2011

renacimiento

Stanhope: l' amour et la jeune fille.



Encerclée de parois humides et gluantes,
J' étouffe dans un cri en mes halètements,
J' aspire à la lumière, à cet allaitement,
Sortir de ce cloaque aux effluves puantes.

"Qui est comme Dieu?" C'est ainsi qu' on te prénomme,
Toi glaive flamboyant, toi coupeur de cordon,
Gladiateur de l' Eden, celeste myrmidon,
Archange de l' aurore, enfin, sur terre un homme!

Embarquons pour Cythère ou toute autre odyssée,
Que nos nuits soient un éternel rêve éphémère,
Dépassons les limites des liquides mères
Où nos frêles esquifs ont parfois su glisser.

Quand les lueurs du jour en la lymphe se couchent,
Les mots de tes chansons sans fin me berceront,
L' éclat de tes yeux doux enfin transperceront
L' énigme de nos âmes qui du ciel accouchent.

4 commentaires:

  1. Qu'il est doux de retrouver ta plume, chère amie néréide et muse...

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  2. Julien!Tu m' as dénichée, welcome frère de plume!

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  3. Cette fois je remonte réellement à l'origine, mais je suis quand même passé par "Le maillon manquant" !

    Un poème extrêmement inspiré, d'un lyrisme incroyable et qui touche l'imagination du lecteur, car très riche dans ce qu'il évoque. J'aime voir la langue française maniée avec tant de dextérité. Franchement c'est du bon boulot !

    A bientôt.

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    1. Je suis très touchée de votre intérêt, Le Gall a très bien compris que nous allions bien nous entendre: je suis moi même fascinée par votre audace, le mélange de finesse et d' humour avec une modernité que je n' ai jamais su maîtriser, et de surcroît une syntaxe irréprochable, " monsieur, vous en êtes un autre..."

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Lâche toi de toute façon tu es modéré...