lundi 12 février 2024

Ce que l'on envoie valser

 Félix VALLOTTON (1865-1925), La Valse, 1893, huile sur toile, 61 x 50 cm. © MuMa Le Havre / David Fogel

 

Felix Valloton: la Valse

 

 

 Cet air ne pourra jamais sortir de ma tête,

Lors de notre rencontre, il faisait presque nuit,

Nous allions toi et moi étirer notre ennui

Attirés par les feux de fatidiques fêtes.


Lors de notre rencontre il faisait presque nuit,

 Que des soirs enchanteurs aux matins de défaites,

Attirés par les feux de fatidiques fêtes,

C'est le vin qui réjouit, c'est le devin qui nuit.

 

Que de soirs enchanteurs aux matins de défaites,

Quand les lits sont défaits lorsque sonne minuit,

C'est le vin qui réjouit, c'est le devin qui nuit.

Comme ils sont douloureux les décrets des prophètes.


Quand les lits sont défaits lorsque sonne minuit,

Sonne le jugement des dernières trompettes;

Comme ils sont douloureux les décrets des prophètes,

Dans les vapeurs d'alcôve l'amour s'est enfui.




2 commentaires:

  1. Souvenirs souvenirs, on dirait...Ah, les chaises vides ont longue mémoire, comme les éléphants ;)
    Ta jolie plume est toujours élégante, ce qui me donne envie d'aiguiser la mienne ! A très vite ♥ Besos me Belle !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui les chaises vides rendent livides! Heureusement les mauvais souvenirs sont vite remplacés par de meilleurs. C'est la jolie ballade de Lisbeth qui m'a inspirée, en réalité le vrai amour ne s'enfuit jamais, ni la vraie amitié!

      Supprimer

Lâche toi de toute façon tu es modéré...