Chagall: l' oiseau de feu.
Il est de sombres soirs plus amers que le Styx
Où l' âme est bouche bée, suffocante et noyée,
Où l' enfer s' esbaudit à gorge déployée,
Tandis qu ' en rêve pousse l' aile de Phoenix.
Survoler l' infini des monts et des vallées,
Archipel indigo,plonger en tes lagons,
Au volcan s' enflammer comme rouge dragon,
Renaître aube de feu, l' eau de vie avalée!
Etre autre et être même, être à même d' aimer,
Féconder en plein ciel une pleine nacelle,
Dans un feu d' artifice au brasier d' étincelles
Nidifier un cratère, un beau feu essaimer.
Vivre comme des dieux garants de lourds secrets,
Mais toujours arrogants d' un pouvoir éternel,
Veiller les plébéïens d'un zèle paternel,
Maintenir le destin qui se rit des décrets.
ton site me fut fermé si longtemps que je te retrouve avec plaisir pour ce poème magnifique.
RépondreSupprimer" Vivre comme des dieux garants de lourds secrets,
Mais toujours arrogants d' un pouvoir éternel,"
conclusion magistrale de la possession éternelle donnée par son Auteur divin.
C' était une résolution de Carême que je n' ai pas réussi à tenir! Merci de ta visite chère Sonia, et merci de faire partie des derniers des Mohicans à croire encore à la splendeur de notre destinée.
RépondreSupprimerLe Sphinx renait de ses cendres, comme ton blog et ta page FB, dessinant un sourire balafré sur mon visage irradié du bonheur de ta renaissance...
RépondreSupprimerCoquine ;)
J' aime te voir sourire pirate,je n' imagine pas une nouvelle vie sans ton sillage.
SupprimerBah oui..qu'est ce qui s'est passé ?? on a cru te perdre...
RépondreSupprimerceci dit, revenir avec des vers sur notre frangine rougeoyante..... puissant.
L' oiseau de feu, ça lui va bien! Ce n' est pas grave d' y laisser quelques plumes, ça repousse!
SupprimerJ'ai cru un temps que tu as jeté l'eau du bain et le bébé avec! mais voilà comme tu le dis tu renais de tes cendres pour répandre l'eau bénite sur les têtes de turcs de l'empire ottoman (...C'est drôle, je viens de terminer la lecture des méfaits de l'empire ottoman dans mon vaste pays que je ne garde pas une bonne impression des têtes de turc!)
RépondreSupprimerMon cher Bizak, je suis parfois impulsive mais il y a des choses qu' on ne peut pas effacer comme un compte , en particulier les humains! Moi non plus je ne suis pas fan des Turcs, mes références sont celles de Victor Hugo, comme les massacres de Scio, et plus récemment Lawrence d' Arabie, de toute façon mon immense regret est de ne pas avoir rencontré Omar Sharif!
SupprimerCoucou Orfee !
SupprimerJe partage ce regret avec toi !
Omar dans Docteur Jivago...
Coucou ma mouette, c' était notre Titanic à nous cette saga, Omar valait bien Léonard.
SupprimerAh te revoilà accessible !
RépondreSupprimerTu es la seule que j'apprécie en vers classiques, parce que toi tu maîtrises et fais un travail d'orfèvre, on n'est pas dans la prétention mais dans l'esthétisme et la connaissance et l'amour de la poésie.
Et ton léger hermétisme confine comme Mallarmé au mysticisme.
D'ailleurs, comme souvent chez le prince des poètes, ce poème exprime une puissante soif d'idéal et de transcendance !
ça me touche beaucoup, cher Marginal, de loin tu avais l' air insensible et implacable et me voilà inconditionnellement fidèle à ton blog, et réconfortée par tes paroles bienveillantes, c' est inattendu et très agréable, je t' embrasse sincèrement.
SupprimerTu sais bien que j'ai une carapace. Je te rends ton baiser.
SupprimerLa mienne fond très vite, et voilà qui est fait.
SupprimerBonsoir Isabelle,
RépondreSupprimerIl suffit d'un voeu, d'une supplique, d'une prière, d'un majestueux poème pour soulever des montagnes, faire sourdre des ténèbres les clartés éternelles, initier les cercles vertueux ,
il suffit,
d'une pensée pure, pour caresser, d'un sourire séraphique,
les Cieux...
Ton poème est très beau...Te lire est un présent...
Poétiquement,
Maxence...
http://www.youtube.com/watch?v=pkeDBwsIaZw
Bon sang Maxence où es-tu , Je suis en train de parachever ma course vers la folie, déracinée, sans familles, j' ai besoin de savoir que tu écris, que tu vas bien,j' au failli fuir moi aussi, à quoi bon?
RépondreSupprimerJe n'ai plus de tes nouvelles, et je t'en veux...LE BREBIS INCONSOLABLE
SupprimerTu ne devrais pas m' en vouloir car quand personne n' a de mes nouvelles c' est qu' elles ne sont pas bonnes, tu sais bien que je t' aime abruti.
SupprimerJe te savais vivante mais dans quel état derrière cette porte fermée. A trop brûler sa vie on devient cendres mais je serais bien le dernier à condamner cette calcination permanente puisque je la pratique dans la même incompréhension. L'alexandrin n’est pas ma tasse de thé, mais je dépasse cette façon de voir les choses, pour le plaisir de te lire, pour la force de tes poèmes, pour leur beauté pour ce signe de vie.
RépondreSupprimerJe t'embrasse
Roger
Ce que je partage avec toi est au delà des mots, c' est dans le coeur des pierres, car elles parlent.
SupprimerBonsoir Isabelle,
RépondreSupprimerJe vais bien, je te remercie, j'espère que toi aussi. Je ne suis pas sur la toile actuellement et balaie tout cela pour l'instant d'un espiègle mais doux revers de main...Hormis venir ici te lire...Je voyage autant que faire se peut et je me delecte de joies simples...J'ai besoin de prendre une grande respiration je pense...Garde ta raison, ton coeur et ton talent de plume en toute circonstance...
A bientôt,
Poétiquement,
Maxence.
La raison, c' est difficile, mais j' essaie, le coeur, il est toujours là, le talent je n' y ai jamais cru, tu me fais souffrir, mais je ne t' en veux pas.
SupprimerTon poème, je le lis avec les yeux (scoop), puis je le dis, et il sonne bien dans les deux cas.
RépondreSupprimerMerci !
Joils yeux et jolie voix, merci!
SupprimerChère toi,
RépondreSupprimerPermets-moi cette impertinence que tu aurais souligné au crayon rouge si j'avais été dans ta classe, mais vu mon âge, j'y échapperai.
Je te trouve moins en forme que ton poème et la machine à mélancolie tournant à font. C'est vrai que je suis décalé dans le temps et que depuis l'écriture de ton poème, "légèrement hermétique et mystique" ( sic Jean Paul Belmondo que j'ai reconnu tout de suite) tu as peut-être repris du poil de la bête avec ces belles chaleurs printanières.
C'est ce que te souhaite de tout cœur.
Je t'embrasse.
Roger
Mon perspicace ami, ce poème a clôturé il y a bien longtemps un autre blog dans des circonstances équivalentes, donc tu me flattes en remarquant que cette écriture est juvénile, je t' embrasse Roger.
SupprimerNom de Dieu, Orfeenix, mais qu'est-ce que tu deviens ???
SupprimerJE NE VAIS PAS BIEN DU TOUT! Tout le monde a décidé de mourir et de tomber malade ou de m' énerver en même temps, je fais carrément la gueule à cette saloperie d' internet qui n' a rien à proposer d' intéressant, de profond et d' humain, ou de divin...Heureusement qu' il y a les églises!
SupprimerBelle, profonde, subtile poésie, comme d'habitude. Merci, chère Orfeenix!
RépondreSupprimerTu es indulgent, merci à toi, ça fait du bien...
SupprimerToujours un régal que de venir ici, pour ta plume bien sûr mais aussi pour tes illustrations (Chagall et les Doors).Tout est parfait.
RépondreSupprimerMerci adorable artiste toujours réconfortant, je suis admirative autant de la musique que de l' image, cet art du silence, j' aimerais faire de la couleur avec les pinceaux ou les notes, ça doit reposer des mots.
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