Le Primatice: Ulysse et Pénélope.
Peut -être pour une ombre il avait l' air de rire,
Ce jeu roulette russe entre humour et hasard
Poussière de cosmos , magnétique bazar
Le bruissant masque d' or où un astre se mire.
Sans doute une lueur l' a préservé des morts...
Mords à même la peau avant que ne t'attrapent
Les serres de l' étau d' un immortel satrape,
Matamore immoral sans le rai d' un remord.
Cache-cache létal immolé de pétales,
Tu saigneras l' encens dans un prisme de sang,
Jamais, n' oublie nos rendez -vous luminescents,
Maudit le pleutre soit, le traître ne détale.
Le printemps s' est livré aux paumes de tes mains,
Se peut-il que l'étouffe un pli d' étoffe grège,
Se peut-il que l' enfouisse une chape de neige
Si l' atlas s' illumine aux nobles lendemains...
Sculpte les auréoles d' oves impavides
A mes yeux aveuglés d' hiéroglyphes flambants,
Afin que condamnés, suppliciés , succombant,
Ils honorent tes doigts aux phalanges avides.
Le printemps ne peut longtemps dans les mains glauques, s'épanouir! il arrive qu'on échappe à ce destin funeste!
RépondreSupprimerTes poèmes Isabelle, je les lis entre les lignes, entre les mots, entre les lettres et partout, je te découvre, altière, magnanime mais pas dupe!
Tu en parlais de ce printemps arabe, oui je crois que l' on peut échapper au macabre et à la corruption, je crois au sublime!
SupprimerDuppy Conqueror
RépondreSupprimerMerci d'enrichir mon vocabulaire de tous ces nouveaux beaux mots ....
http://www.youtube.com/watch?v=aKjvOTZXvoY
J' adore ce lien,merci pour cette illustration des amours de chair et de sang.
SupprimerPeau huilée et pagne tendu, c'est tout l'amour d'Ulysse qu'il décoche à sa belle impatiente et tenace. Pensées improbables :
RépondreSupprimer"Je ne vais rien dire sur Circé, ça vaut mieux"
"Sucer n'est pas tromper, après tout..."
Besos maîtresse du jour ^^
Ha ha, incorrigible pirate! Circé ,celle qui changeait les hommes en cochons, et on appelle ça une magicienne, j' appelle ça une femme, voilà tout! Quant au reste, je ne sais pas, où est l' intérêt d' une sucette sans le bâton? Si je devais tromper je tromperais jusqu' au bout.
SupprimerHistoires de cochons ou d'éléphants, tu es femme et magicienne assurément ^^
SupprimerBesos et joyeux Noël Belle amie ♥
Histoire de rennes et reines, mille voeux et mille baisers vaillant capitaine!
SupprimerEt ne me dis pas que tu n'aimes pas être hermétique ! Ça te plaît que le lecteur aille débusquer le sens. J'ai relu plusieurs fois, m'aventurant dans des pistes différentes chaque fois avant de trouver MON chemin... Bon, joyeux Noël quand même.
RépondreSupprimerHa ha, celui là je te le concède, même moi, je ne suis pas sûre d' être sur la bonne piste, joyeux Noël et gros poutoux!
SupprimerOrfeenix hermétix ? :) Je suis venue, j'ai vu, j'ai été conquise par cette facilité à créer des vers qui nous permettent de nous replonger dans les textes anciens et de les mettre à la mode actuelle !
RépondreSupprimerEt résolument gauloise en effet, excellentes fêtes à toi et aux tiens,tu sais que ta poésie me touche au plus haut point, merci pour elle.
RépondreSupprimerBonnes fêtes de Noël aussi à vous orfeenix, après votre si sympathique passage versus anima..!
RépondreSupprimerQuel poème et quel premier quatrain brillamment enlevé et sidéral!
Sans parler du dernier à la sourde sensualité et à l' érotisme latent!
Remplacer auréole par aréole et voilà que par la magie d'une main sémantique, le poème s' érige par ses mots jusqu' au ciel!
Que souhaiter sinon de renouveler par la lecture ce petit miracle quotidien.
Cher Versus, je vous suis très reconnaissante, vous étiez mon premier abonné à mon premier blog et vous m' avez remonté le moral lors de mon premier Noël internet, ça ne s' oublie pas, je vous embrasse bien amicalement et vais recommander votre site à mes amies La Rouge et Sadaya notamment, elles vont vous adorer!
RépondreSupprimerLes conquérants
RépondreSupprimerComme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde Occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;
Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles...
José-Maria de HEREDIA
Souffle Mythologique d'un très joli poème...Ulysse, méconnaissable était revenu de son odyssée tel un mendiant, seul Pénélope savait quel divin archer était le Père d'Andromaque, elle reconnut sans peine le revenant, à l'instar des Dieux et des Poètes...insaisissables, evanescents, merveilleux, Eternels...
Καλά Χριστούγεννα !
http://www.youtube.com/watch?v=Pa0dgcuUk-8&list=PLu-uD3z7jDEGaO2bMttTcAIh2rcbz02mF
Poétiquement,
Maxence
Erratum : tu aurais bien noté que je parlais du Père de Télémaque...
RépondreSupprimerBien sûr...
Tu sculptas un lit à même l'arbre jadis et je te reconnus à certaine cicatrice, merci de ton escale cher poète vagabond des marées.
SupprimerJoyeux Noël, Orfeenix :
RépondreSupprimerBisous !
Mille bisouilles et des bons gros becs ma peite mouette malicieuse!
RépondreSupprimerParfois, ta culture me donne le vertige, mais très vite je sais que rien n'est perdu puisque l'amitié est intacte entre un homme des bois, collectionneur de menhirs et une muse capée. Tu sais comment je t'embrasse pour ce joyeux Noël : très très fort.
RépondreSupprimerRoger
Amitié intacte et énormes bisous,le tout riche et profond comme Brocéliande mon cher Roger!
SupprimerOn quitte les familles bavardes et étouffantes pour retrouver la chaleur des boudoirs amis... Te lire me fait du bien, l'esprit endormi se réveille au doux son des mots que je murmure...
RépondreSupprimerJoyeux Noël ma chère Sadaya, pareillement, c' est une récréation dont je n' ai pas à rougir de venir commenter tes créations photographiques baroques, la splendeur de l' étrangeté, je t' embrasse du fond du coeur.
RépondreSupprimerMate à mort immoral dans la raie d'un remords.
RépondreSupprimerSi en plus faut corriger ... ;D
Joyeuses entre deux fètes Orfii
Biz du beauceron
Une correction de ce genre c' est une fessée, ça fait contre pèterie tout ça, bisous incorrigible Charlu!
RépondreSupprimerRhoo..si y'a une fessée au bout, je te refais tout le poème mwoé :D
SupprimerQuel manège de mots merveilleux.
Si tu le peins seulement, ça peut se négocier!
SupprimerVous êtes beaux. Je suis heureuse d'être témoins de toute cette séduction. Ça me fait plaisir. Vraiment.
SupprimerDis-donc toi, tu nous fait languir avec la manque de tes billets pour te faire la cuisine! Tu picores à gauche et à droite, en laissant tes mots toujours plaisants mais revigorants! je me suis dit comment te faire parvenir à cor et à cri: bonne et heureuse année. et je t'embrasse, ma chère Isabelle!
RépondreSupprimerTu as trouvé un très bon moyen! Je t' embrasse très chaleureusement mon cher Bizak, la fine fleur des hommes, très heureuse année à toi et aux tiens, qu' elle te soit danses et chansons!
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