Les hurlements, le sang, la peur, les pluies de flammes.
Plus de pères, de fils, en face un mur amer.
Des marées de douleur, des mères à la mer
Du mortifère éther de gaz fondant en lames.
L’âme de notre terre étreignit ses mourants
Suintant leur rédemption par tous les orifices,
Elle a longtemps crié le mal du sacrifice
D’enfants abandonnés au feu de ce courant.
Vous fûtes les enjeux de scabreuses affaires
Innocents héritiers aux ancêtres maudits,
Condamnés à errer de ghettos en taudis,
Vos destins diffamés défaits en haute sphère.
La pluie a raconté tant de larmes séchées,
L’été trahit parfois l’ardeur de vos supplices,
Quant au juillet d’hiver aux glaciales milices,
Je ne sais de saison qui ne soit ébréchée.
Si vains si mensongers ces mots dits qui relancent
Une innommable haine à ne plus prononcer,
C’était un mauvais songe, à quoi bon dénoncer
Une indicible horreur, par pitié, du silence.
A mes arrières grands-mères, au chemin des grands jardins
et tant d’autres, et aux imbéciles
pardonnés qui me croient antisémite, si on ne peut plus rire de soi même c’ est
que tous les combats pour la liberté sont vains. Donc je persiste à dire que « loin
de moi la nostalgie des fours crématoires, mais vraiment il fait froid. »
Duppy Conqueror
RépondreSupprimer"Mother...Mother, do you think they'll like this song?
http://www.youtube.com/watch?v=8CxcnB16Tyk
Hé ho, ils disent que je suis antisémite, ils ne disent pas encore que je suis raciste, n' en rajoute pas :)
RépondreSupprimerQuand le cœur se lamente, faut-il encore lui trouver parjure sur les murs!
RépondreSupprimerTrop de juges ici bas prennent l'épée déjà ensanglantés de leur méfaits! Osent-ils jusqu'à dénier la parole au poète! Je t'embrasse l'empêcheuse de penser en rond dans ce cirque de goujats!
Mon petit Bizak qui n' es pas un goujat, je sais que tu es un homme de coeur sensible aux détresses, je t' embrasse aussi , mille bisouillettes!
SupprimerDuppy Conqueror
RépondreSupprimerQue te dire...j'ai balancé ce clip tout cet été sur différents sites qui l'ont commenté...résultat...censuré sur youtube et daily...
http://www.jukebox.fr/francis-cabrel/clip,derniere-chanson,rvf83.html
Ma réponse aux accusations...Original censuré aussi....
http://www.dailymotion.com/video/x8pyjr_francis-cabrel-quelqu-un-de-l-inter_music
Comme je suis la reine des quiproquos je veux juste vérifier que j' ai bien compris: c' est toi Aldébaran que j' ai vu sur d' autres sites? C' est toi qui chantes? Et je suis une quiche du web, je n' ai pas compris la polémique que tu évoques, ni lu de commentaires belliqueux, ces chansons n' ont rien de subversif, je crois.Si tu souhaites plus de discrétion, tu peux me répondre sur mon mail:i.dun.and@hotmail.fr mais ce n' est pas une obligation bien sûr!
Supprimernon juste Duppy...Conqueror...
SupprimerCabrel le plus grand poète francophone...la première est clairement anti sioniste....la seconde...l'âme du poète....l'art d'inventer les couleurs...
J' aime le concept d' assumer qu' on aime la variété française, a fortiori Cabrel tombé en désuétude dans les milieux branchouilles, j' ai bien aimé l' album Hors Saison mais depuis je ne suis plus trop, j' avais dans l' idée que son engagement restait souvent dans l' air du temps , mais apparemment je me suis trompée.
Supprimermême pas fichue d' écrire mon mail correctement: isabelle.dun.and@hotmail.fr
SupprimerBonsoir Isabelle,
RépondreSupprimerTon poème est très beau pour ce qu'il m'inspire...
Je connais une femme d'un talent inestimable, magnifique, toujours bienveillante, aimante, inspirée, Poétesse, lorsque je la lis, j'ai envie de réinventer le monde...
Je viens me lover comme un chat savant dans l'espace de ton coeur...
Poétiquement,
Maxence (Anonyme bien connu)
Anonyme bien connu et bien aimé, le chat est l' ami des poètes, j' en ai un aussi aux yeux verts chargés de mystère, il me fera penser à toi désormais..Le monde , tu le réinventes déjà, et j' habite un peu dans ce monde recréé, j' ai beaucoup de bonheur à te lire, et à me chauffer à ce coin de cheminée.
SupprimerJuste un bonjour de Capitaine, fait sacrément froid et cela donne envie de voir si tire bien ta cheminée (en tirant sur la chevillette, cherra cherra pas) ^^
RépondreSupprimerBesos Galinette ;)
Ha ha, oui, la température est remontée, de toute façon il y aura toujours quelque chose sur le feu pour toi, mon capitaine!
SupprimerCe poème est maaaagnifique, une réussite ! Appelle-moi demain, O, j'en ai bien besoin !
RépondreSupprimerJe suis là pour toi mais pas avant 19h 30 mon agneau préféré!
SupprimerAh! Les salauds de médiseux du dimanche. Il faut les brûler! Je fais court, j'ai pu du jus de cerveau pour commenter mais je ne te lis pas moins. Bisous sœurette.
RépondreSupprimerJe t' aime fort ma Québécoise, ça me manque les commentaires rigolos sur ton blog mais je ravale mes frustrations et bravo pour tes toiles qui s' arrachent comme des petits pains, je suis fière de toi, bises , rebises et bisettes tendres!
RépondreSupprimerT'es gentille grande soeur. Ce fut une belle fin de semaine pour moi. En ce qui concerne mon blogue, j'ai pas le cœur de répondre aux gens. Quand je serai plus en forme pour les commentaires, je remettrai sinon, j'ai l'impression de me perdre dans un vide et j'ai besoin de mes forces pour créer. xx
SupprimerAlors, d' accord, on te laisse créer en liberté, mais pas trop longtemps, sinon ça va manifester sous tes fenêtres, affection ma puce.
RépondreSupprimerHommage et dénonciation à la fois si je comprends bien !
RépondreSupprimerTu comprends toujours très bien, tu es équipé pour!
SupprimerBonjour, tous.
RépondreSupprimerIl ne faut pas se leurrer, le racisme est la boussole qui mène le monde et tout est bon pour qu'elle se dirige toujours du même côté. Et malheur à quiconque oserait la contourner. Nous sommes dans une dictature qui se durcit chaque jour davantage, jusque dans notre plus profonde intimité: le moindre mot, la plus petite évocation sur un sujet des plus banaux est passible des tribunaux, car politiquement incorrects.
Toujours est-il qu'il existe encore - pour combien de temps - des espaces de liberté, des petits nuages où quelques-uns aiment se retrouver, pour y compter les plus petites gouttes d'eau et conter ses envies, ses espoirs, la vie réelle, quoi.
J'avoue que lire ces poèmes ici, pas assez souvent je sais, me réconforte quelque peu, en dépit du fait que les quelques vers que je me plaisais à écrire il y a peu restent en leur état, faute d'inspiration... Curieusement, tout ce que j'ai pu griffonner se fit sous les auspices d'une égérie malicieuse dont les disputes quasi quotidiennes me redonnaient plein d'allant. Aujourd'hui cependant, je relis Boileau et son art poétique:
"Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :
Polissez-le sans cesse et le repolissez;
Ajoutez quelques fois, et souvent effacez. "
Il m'arrive cependant de de me désespérer.
Peut-être Angelo Branduardi avait-il raison ?
http://www.youtube.com/watch?v=hC4pdLyj_Y8#t=203
Cher BLH,
SupprimerNon il n' a pas raison,tout passe et revient de façon cyclique jusqu' au grand saut, je me suis longtemps nourrie aussi de passion et de conflit et il m' a fallu beaucoup de temps pour apprendre à aimer autrement que dans le sang et les larmes , pour ne pas associer le mot paix à celui de l' ennui. En tout cas les textes que j' ai lus de toi étaient très beau, et dépassaient le talent anecdotique.Merci pour tes commentaires personnels.
J'aime la pluie quand elle est lustrale, à chaque fois elle m'ote l'envie de pleurer. Malheureusement par chez nous, elle est crachin, elle vient communier avec nos tristesses.
RépondreSupprimerQuoiqu'il arrive, je les préfere aux froids silices qui nous cloquent la peau..bien "au nord du mois de juillet" je souffre et n'aie d'yeux que pour des idées chaudes de sud en plein hiver.
Malgré mon obssessions terreuses de ma tour grasse, je n'ai que des envies de ne pas être de chez moi.
RépondreSupprimerC'est joli! Difficile de changer d' origine, il vaut mieux changer sa destinée, peut être es tu voué aux transhumances sahariennes? Le soleil reviendra sur nos terres, en attendant, un feu qui crépite, une voix veloutée sur le mange-disque, une caresse poilue, et zou, le chaud est revenu!
SupprimerHeureusement que nous avons nos cerveaux pour biaiser nos racines... je suis en manque d'un 40°C à l'ombre d'un olivier...là tout de suite
SupprimerMais...allez.. va pour la caresse veloutée qui crépite ;D
Une grippe à Gethsemani! ou un massage à Chartres, au choix mon petit Charlu!
SupprimerBonjour ... je suis venue lire plusieurs fois et aucune idée ne peut se poser sur le papier mais je tenais quand même à te dire que je suis une lectrice assidue de tes poésies, de tes cris poétiques, de tes douleurs cachées et exposées, etc.. tu vois... rien nada :)
RépondreSupprimerA bientôt
Bonjour ma chère Moun, c' est si bon ce " petit rien du tout" qui en dit long, merci pour ta présence amie.
SupprimerTa bienveillance te perdra :) Merci encore en tout cas
SupprimerJe suis déjà une fille perdue :)
SupprimerTes mots sont des perles et tes poèmes de vrais bijoux... Tu décontenances avec ton humour noir!! Mais envoie-les paître, ces moutons à la pensée politiquement correcte, tu n'as pas besoin de continuer à les entendre braire!!! Fuis!!
RépondreSupprimerTu as raison! Et même ce n' est pas à moi de fuir, c' est eux qui vont dégager par la peau des fesses!
SupprimerSois la louve dans la bergerie!
SupprimerJe n' ai pas les crocs très acérés mais je peux essayer de hurler à la lune. Je t' aime bien toi!
SupprimerAh, oui, je me souviens... sur FB, j'étais interloquée, en toute franchise, je te l'avoue. Mais tu m'as fait penser à Popeck ! Tu m'as fait penser à Fellag ! à mes amis marocains aussi (j'en suis, leur amie, à ma façon, et ils me tolèrent, m'acceptent comme je suis, une goy (pour mes amis juifs), une "hallal" - sacrée - n'en déplaise aux "orthodoxes" catho, juifs et musulmans. L'humour en sa magnifique liberté ! Nos rires égaient notre communauté. Et je pense que nous devons poursuivre en poésie, les plus simples, les moins éduqués ont, en leur âme, ce chemin.
RépondreSupprimerQu'on nous laisse exercer notre charité à l' égard des individus, mais qu' on ne nous impose aucune doxa à l' égard de nos idées.
SupprimerMe pardonneras-tu de te le dire : je t'aime comme tu es et mort aux cons.
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Roger
Tu es pardonné d' avance!
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