Federico Beltràn Masses, Maja maudite.
J'ai réussi à te répondre en anonyme sur mon billet précédent, tu verras je t'avais répondu le 19 août, je ne sais pas ce qui se passe avec cette connexion! Tes poèmes sont très beaux, tu as vraiment de multiples talents, j'aurais aimé te connaître!
La chambre désolée de mon hostellerie
Se moque bien du faste des anciens palaces;
Des corps ensevelis en ses lits se prélassent
Guettant l'apothicaire et sa sorcellerie.
Dehors s'évanouit en vague remembrance;
Ce que l'on étreignait devient déliquescent,
Ce que l'on atteignait s'efface, évanescent,
Face au cri impérieux des muettes souffrances.
La chair, cette guenille aux fourbes trahisons,
Striée par les regrets et les craintes tardives,
Sue sang, larmes et eaux en cascades plaintives,
La couche est son mouroir, l'hôpital sa prison.
Pourtant malgré le flot de tant de doléances,
Mon esprit égayé bondit entre les airs;
Loin des halls surpeuplés, des corridors déserts,
Ignorant de la mort la fatale échéance;
Il va se prosterner aux pieds d'un très grand Roi
Qui connut autrefois bien pire sacrifice
Et lui rend son hommage en tant que Dieu le Fils,
Citadelle hors d'atteinte, imprenable beffroi!
https://www.youtube.com/watch?v=66vfRh7e8_4
RépondreSupprimerTesto L'Ombra Della Luce
Difendimi dalle forze contrarie,
la notte, nel sonno, quando non sono cosciente,
quando il mio percorso, si fa incerto,
E non abbandonarmi mai...
Non mi abbandonare mai!
Riportami nelle zone più alte
in uno dei tuoi regni di quiete:
È tempo di lasciare questo ciclo di vite.
E non abbandonarmi mai...
Non mi abbandonare mai!Perché le gioie del più profondo affetto
o dei più lievi aneliti del cuore
sono solo l'ombra della luce.
Ricordami come sono infelice
lontano dalle tue leggi,
come non sprecare il tempo che mi rimane.
E non abbandonarmi mai...
Non mi abbandonare mai!
Perché la pace che ho sentito in certi monasteri,
o la vibrante intesa di tutti i sensi in festa,
sono solo l'ombra della luce.
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RépondreSupprimerMa chérie, ma belle ! Les chansons que tu diffuses me laissent pantois. C'est tellement à des lustres de ton énorme talent... va écouter la très belle chanson de Battiato dont je t'ai laissé lien et texte ! Nom d'une pire ! Quand vas-tu donc nous faire des recueils ? Chez Amazon, c'est gratuit ! Et va t'énquérie des "Paris est une Gazelle"...je bosse sur le 4ème volet... Le plus simple à écrire.
RépondreSupprimerHa ha, je te retrouve bien dans ce commentaire! Je suis un peu lasse des Barbara, Brel, Brassens? Reggiani de ma jeunesse et le cheptel ne se renouvelle guère. J'ai vu la petite Camille en concert et elle a une personnalité mais c'était au début du siècle, j'ai bien peur qu'elle ne soit has been tout comme ma poésie que je n'écris que pour quelques personnes, une poignée dont tu fais partie. J'ai trié mes idées, mes amis, mes amours, ce n'est pas pour me confronter à l'opinion publique, pour ce qu'elle vaut actuellement! On propose un long extrait du tome 1 de ton livre sur Babelio, je regrette de ne pas l'avoir acheté pour l'hôpital, il m'aurait bien distraite, il me semble un reflet impertinent de notre époque sous ton regard aiguisé, vraiment il m'intéresse! Battiato a un joli timbre, je ne connaissais pas mais contrairement à toi je ne suis pas bilingue quoique professeur de latin, ce qui m'est plus utile pour la messe que pour le bel canto. A bientôt mon ultime ami de toile, tu es intelligent et drôle, deux atouts majeurs, la bise!
SupprimerJe suis bouleversé d'apprendre que vous êtes malade. Je ne passe pas souvent et à chaque fois je m'en veux de mes absences tellement ce que je lis est beau. . Heureux Noël orfeenix
RépondreSupprimerMerci beaucoup Paul, c'était une épreuve qui s'est miraculeusement terminée, je suis guérie, votre compassion me touche! Merci à vous pour vos écrits fidèles à la vérité et sans compromission avec ce siècle décadent.
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