Felix Valloton: la Valse
Cet air ne pourra jamais sortir de ma tête,
Lors de notre rencontre, il faisait presque nuit,
Nous allions toi et moi étirer notre ennui
Attirés par les feux de fatidiques fêtes.
Lors de notre rencontre il faisait presque nuit,
Que des soirs enchanteurs aux matins de défaites,
Attirés par les feux de fatidiques fêtes,
C'est le vin qui réjouit, c'est le devin qui nuit.
Que de soirs enchanteurs aux matins de défaites,
Quand les lits sont défaits lorsque sonne minuit,
C'est le vin qui réjouit, c'est le devin qui nuit.
Comme ils sont douloureux les décrets des prophètes.
Quand les lits sont défaits lorsque sonne minuit,
Sonne le jugement des dernières trompettes;
Comme ils sont douloureux les décrets des prophètes,
Dans les vapeurs d'alcôve l'amour s'est enfui.