A peine étais-tu née que tes yeux dévorants
S'ouvraient,abîme immense sur le pauvre monde;
Tes yeux qui dans le beau et l'angoisse se fondent
Quémandaient de l'amour avec des mains d'orant.
Lucide visionnaire aux tendresses sublimes,
Tu savais...Tes aïeux aux vices éhontés,
Tu savais...Les instants aux rebours décomptés,
La valse des amants aux tristes pantomimes.
Vaines les tentatives de t'amadouer,
Tu sortirais ,polie,une féline griffe;
Forte d' un évangile pour lors apocryphe,
Tu as tes précoces dogmes de surdouée.
J'ai voulu te connaître,je n'ai pas failli;
Nos pères,nos passés me poussaient à la fuite;
J'ai souhaité en dépit d'une histoire sans suite
Oublier pour toi tout ce que j'avais haï.
Je serai la Psyché qui jamais ne te ment,
La mémoire au secours de l'âme qui appelle;
Je vibre des mots qu'en secret ton coeur épelle.
Je ne regrette rien car je t'aime vraiment.
Celle là c'est bien pour toi que je la mets!
Mon tricorne de Capitaine sent bien bien de qui tu parles, ce sourire, cet air mutin, me disent quelque chose...Être la fille de sa mère est la plus belle chose que je lui souhaite ♥
RépondreSupprimerMerci capitaine,je suis bien plus fière d'elle que de moi,c'est déjà une vraie pirate qui n'a peur de rien!Mais pour son anniversaire je vais lui faire une génoise aux pêches et non pas une tarte aux fraises!
SupprimerJolie la génoise aux pêches, je retiens l'idée ^^
SupprimerContrairement à tes belles histoires, la réalité est meilleure que l'idée!
RépondreSupprimerJ'en suis absolument certain, j'espère goûter un jour à tes gourmandises :)
SupprimerMa génoise est particulièrement destinée à un explorateur de terres promises tel que toi!
SupprimerJ'ai déjà le parfum de ta génoise aux lèvres, mon tricorne et mon sabre sont à toi! ♥
SupprimerSublime poème à l'image de ton grand coeur attendri.Tes mots somptueux dégagent de toi et de celle que tu aimes tellement d'amour que je suis fière d'être ton ami. Le sourire de la gazelle remplit le coeur de sa mère, comme un élixir des Dieux remplit la bouche d'un ange. Comme je suis doublement heureux pour ton poème toujours profond et pour ton bonheur qui me traverse comme un fluide envoûtant. Merci Isabelle pour ce partage mirifique et beau. Je t'embrasse
RépondreSupprimerEt puis bon anniversaire Anaïs, fille de sa mère!!
RépondreSupprimerMon cher Bizak,comme je suis heureuse de partager avec toi ces valeurs familiales qui te sont chères à l'image de notre lumineuse et fidèle amitié,nous t'embrassons toutes les deux en espérant qu'un jour nous pourrons festoyer ensemble pour de bon!
SupprimerTout le bonheur sera pour moi d'être entouré d'une si belle famille.Merci Isabelle pour tes mots toujours accueillant, et pleins d'amitiés. Je m'en réjouis beaucoup. Je t'embrasse Isabelle
RépondreSupprimerC'est beau et touchant mais jamais gnan gnan. Un beau cadeau d'anniversaire !
RépondreSupprimerAh merci Marginal, je ne supporte pas ce qui est gnan gnan et c' est vrai que je me suis demandé si ce n'était pas prendre en otage comme on le fait sur d'autres réseaux et surcharger en émotivité.En vérité ce blog est un déversoir et je ne suis pas sûre d'avoir le courage de le lui faire lire,elle sait qu'il existe mais n'y vient jamais!
SupprimerJe pense que pour beaucoup ces blogs sont un "déversoir". Le mien aussi est un défouloir, une sorte de catharsis.
SupprimerOui j' ai remarqué, j'aime beaucoup ce que j'apelle "les rageux"!
SupprimerMerci pour vos mots déposés in my home et bon anniversaire à Anaïs
RépondreSupprimerà bientôt
Votre écriture subtile et pudique me manque vraiment, c'était vraiment le but de la démarche, vous dire que je n'ai pas oublié votre site et qu'il me laisse une véritable nostalgie, à bientôt j'espère!
SupprimerL’alliance de la simplicité et de la subtilité, comme les circonstances l’exigeaient... « Les aïeux aux vices éhontés » m’ont beaucoup plu, c’est ce qui s’appelle ne pas se donner le beau rôle, je dois le reconnaître !
RépondreSupprimerL'autodérision qui nous est chère! Lucidité oblige, le beau rôle je ne me l'attribue pas souvent!
RépondreSupprimerBonsoir Isabelle,
RépondreSupprimerUn Poème entier dont le sujet mérite une entière Poétique...
De te lire est comme de danser sur une eau vive...
Rien à ajouter...
Musique...
https://www.youtube.com/watch?v=8j741TUIET0
Poétiquement et tendrement,
Maxence
Quelle joie que ce frôlement d'aile, je ne serai jamais renégat de notre harmonieuse amitié,merci pour cette jolie chanson qui résume les aspirations à la liberté de ma petite ado qui contrairement à toi, ne peut encore pleinement les assumer, je t'embrasse Maxence, moi aussi au nom de la poésie et de la tendresse.
SupprimerIsabelle.
Anaïs, beau poème pour un prénom plein de fraîcheur dont la fragrance de liliacée antique m'évoque de jolis souvenirs.
RépondreSupprimerBon anniversaire
LM
Votre autre très intéressant commentaire n'est pas passé,j'ignore comment, mais il disait que l'amour familial procède du divin et échappe à l'usure de celui de l'amant, sans trop déformer, je le souhaite.Vous avez hélas raison, et combien je le regrette, que "garder en soi l'essence divine" engendre forcément "des amours décomposées".
RépondreSupprimerJ'ai l'impression de vous connaître mais je ne mets pas encore de visage sur vos jolis mots.
Je viens te remercier pour ton message de bons vœux et te souhaite également une très bonne et heureuse année !
RépondreSupprimerMerci Kenza, tu me donnes bien souvent de belles idées d'exposition tu sais!
SupprimerCette pauvre jeunesse acquise à la connasse Aguilera
RépondreSupprimeret qui en rien ne connait les secrets de Barbara
Alors là je suis bien d'accord! La chanson tend à donner dans le psychologisme de revue de salle d'attente!
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