
Mac Kenzie, autoportrait avec chat
C'est au mois de novembre la fête des morts,
Entre brume et frimas ce mois carnavalesque
Sème sur les perrons les figures grotesques
Pour terriifier les gueux étreints par le remord.
Pour hiberner se terrent blaireaux et belettes,
Le vent pousse au dehors sa sinistre chanson,
L'horrible fossoyeur réclame sa rançon,
Quand se tordent les arbres tels d'affreux squelettes.
Enfouie sous un monceau de tissus doucereux,
Un bon livre à la main, dans l'autre un petit verre,
Je plonge mes yeux pers dans le regard sévère
D'un chat couvant mes pieds de ses poils chaleureux.
Jalouse -t-il l'amant qui sans cesse me hante,
Ou l"univers de rêve que m'offre un roman?
Il ignore que si je m'évade un moment,
Le même homme m'obsède qu'il pleuve ou qu'il vente.
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