En vain les peuples méditent tant de complots.
Les rois d'ici-bas trament l'abomination,
Contre l'Oint ils se liguent ces princes falots.
Brisons les lourdes chaînes, au loin les entraves!
Qui trône dans les cieux aux opprimés sourit,
Sa dérision entache quiconque n'est brave,
En sa colère Dieu parle par ses écrits,
En sa fureur il hurle, tonne et terrifie,
Moi j'ai sacré mon roi sur la sainte montagne,
Je publie ce décret: le Seigneur sanctifie
Mon Fils engendré ce jour afin que tu gagnes
Le monde en héritage et ses extrémités.
Toi tu les briseras de ta verge de fer,
Tu les fracasseras tels vases émiettés,
Ces juges temporels que menace l'Enfer.
Instruisez-vous, ô rois, servez Dieu avec crainte,
Tressaillez d'allégresse en humbles tremblements,
Baisez ses pieds divins en une chaste étreinte,
De peur qu'il vous inflige un juste châtiment.
Vous pourriez bien périr car son courroux s'enflamme
Sous peu il pourrait bien tous vous anéantir,
Heureux qui le bénit, le glorifie, l'acclame
Sans voir sur les impies son bras s'appesantir.
John Martin, la septième plaie d'Egypte.
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