
A la fin tu reviens,
Mes amours isolées
Faisaient un mal de chien
Au coeur camisolé,
J' ai dû saigner de l' âme,
Du haut mal perforée,
Dans les relents infâmes
D' odeurs décolorées.
Le miel n' est plus sucré,
le soleil est en larmes,
le ciel n' est plus sacré,
La lèvre n' est plus parme.
Tu ne saurais savoir,
Ma langue n'a goûté
Rien qui puisse se voir,
Ce qu'il m' en a coûté.
J'espère que la faune
Loin de ton île immonde
Sous l'onde d'un cyclone
S'effacera du monde.
Bientôt ma sépulture,
Profilait sa silhouette,
La terrible sculpture
Profanée par les mouettes.
Fragile est le trouvère
Laissé à sa folie,
Peinant en son calvaire,
Les forces amollies.
Si cet antre est ton havre,
S' il t' y faut séjourner,
C' est le corps d' un cadavre
Que tu vas retourner.