
Enfin, je vous le dis, tout se meut pourriture,
Les perles en pourceaux, les puceaux en pervers,
Tout brûle et défraîchit, les bosquets , les prés verts,
Et tous ces mots d' amour pesants de fioritures.
Ceux en qui l' on croyait ne sont que chair exsangue,
Encore un peu de temps, ils se sont affadis,
Nul reflet ne sublime un passé enlaidi,
Qui pourrait raviver leur goût à coup de langue.
La chair est corrompue mère des esclavages,
Nul espoir n' est permis hors du désincarné,
Le corps cible facile aux yeux vite cernés,
Tôt subit des années le terrible ravage.
Quant au ciel entrevu, noyé dans les brouillards,
Il est le doigt pointé sur tant de défaillances,
Nos fêlures striant l' émail de nos faïences,
La passion est l' aumône accordée aux trouillards.
Rions un peu avec l' autosuffisance et le degré de
spiritualité masculins: