Burne Jones: le prince de la forêt
Le vétuste dragon darde un oeil indigné,
L' Archange ailé de rêves sa dague soulève,
Le fiel du vieux serpent contre l' antique glaive,
Qui de cet est d' Eden sera le jardinier?
Vade retro, j' en ris, car j' ai trouvé mon Cid!
Son verbe est plus puissant qu' un cor de Jericho,
Son muscle est plus saillant qu' un corps de Géricault,
Il n' est aucune honte au juste parricide!
Va te gargariser d' ésotériques rites,
Le sépulcre blanchi dans un obscur couvent
Sera l' ultime écrin d' un adieu éprouvant
Où tu me maudiras toi qui me déshérites.
Nous pauvres parias au repentir tardons,
C' est que la voix du beau aux plaisirs nous appelle,
C' est que l' ombre recèle beaucoup de chapelles,
Pourtant sans condition je t' octroie mon pardon.
vendredi 15 juin 2012
jeudi 7 juin 2012
Peut être à cause des ombres il avait l' air de rire
Moreau: Oedipe et le Sphynx
Il avait mis son kilt d' highlander irlandais,
Ses yeux de condamnés, son sourire de l' ange;
Avec sa cornemuse et son allure étrange,
L' aura des crucifiés sans cris, le transcendait.
Elle entendait la voix qui toujours demandait
Si tout doit se faner, pourquoi le temps nous change,
Avec le corps qui s' use et glisse dans la fange,
Ses formes falsifiées et ses peaux se fendaient.
Tel un Gargantua il riait à la fête,
Croquant à toute pulpe, remède à la peur,
Traquant d' abruptes proies en habile trappeur,
Reniant ses succès, célébrant ses défaites.
Elle rampait au sol éblouie par les faîtes,
Soleils vertigineux aux nocturnes vapeurs;
Les cauchemars du jour et les rêves trompeurs
S' insinuaient aux sentes des fuites parfaites.
Les voilà enlacés, vertical corps à corps,
Pas de deux provisoire ou immortelle danse,
En route pour l' Histoire ou vers la décadence,
Mariage bariolé d' harmonieux désaccords.
Ne leur reprochez pas leurs lèvres aimantées,
Les gestes affamés, Les mots de démesure,
Ils sont des résistants qui combattent l' usure,
Si l' on vous interroge, par pitié, mentez.
Il avait mis son kilt d' highlander irlandais,
Ses yeux de condamnés, son sourire de l' ange;
Avec sa cornemuse et son allure étrange,
L' aura des crucifiés sans cris, le transcendait.
Elle entendait la voix qui toujours demandait
Si tout doit se faner, pourquoi le temps nous change,
Avec le corps qui s' use et glisse dans la fange,
Ses formes falsifiées et ses peaux se fendaient.
Tel un Gargantua il riait à la fête,
Croquant à toute pulpe, remède à la peur,
Traquant d' abruptes proies en habile trappeur,
Reniant ses succès, célébrant ses défaites.
Elle rampait au sol éblouie par les faîtes,
Soleils vertigineux aux nocturnes vapeurs;
Les cauchemars du jour et les rêves trompeurs
S' insinuaient aux sentes des fuites parfaites.
Les voilà enlacés, vertical corps à corps,
Pas de deux provisoire ou immortelle danse,
En route pour l' Histoire ou vers la décadence,
Mariage bariolé d' harmonieux désaccords.
Ne leur reprochez pas leurs lèvres aimantées,
Les gestes affamés, Les mots de démesure,
Ils sont des résistants qui combattent l' usure,
Si l' on vous interroge, par pitié, mentez.
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